Le groupe français de services maritimes a réalisé un chiffre d’affaires ajusté de 759 millions d’euros, en hausse de 13,1 % à taux de change courants, mais en baisse de 1,7 % à taux de change constants, pour le premier semestre 2015. Cette période « a été marquée par un ralentissement continu de l’activité dans la plupart des régions et par les négociations commerciales avec les clients », a commenté Christian Lefèvre, le dg de Bourbon.
Au second trimestre 2015, le chiffre d’affaires ajusté a atteint 375,2 millions d’euros, en hausse de 11 % à taux de change courants, mais en baisse de 4,9 % à taux de change constants.
Le chiffre d’affaires ajusté de l’activité « Marine Services » s’établit à 612 millions d’euros (+ 11 %) au 1er semestre 2015. « Le marché a été particulièrement difficile pour les plus grands navires et ceux équipés de propulsion classique en offshore continental », précise le groupe, indiquant que « jusqu’à 26 navires Supply ont été temporairement désarmés », au cours de cette période.
Le chiffre d’affaires de l’activité « Subsea Services » s’établit à 138 millions d’euros (+ 24,5 %) au 1er semestre 2015, principalement « grâce à une augmentation des tarifs moyens journaliers et des taux de change favorables ». Cependant, jusqu’à
5 navires ont été désarmés au cours de la période.
« Outre l’impact d’un dollar US fort sur le chiffre d’affaires, l’activité est restée solide malgré des conditions de marché défavorables », précise le groupe français dans un communiqué publié le 5 août.
« Alors que la durée de ce bas de cycle est incertaine, Bourbon s’adapte en permanence au marché et reste déterminé à rechercher l’excellence dans l’exécution de ses services et la réduction de ses coûts », souligne Christian Lefèvre, dg du groupe. C’est ainsi que Bourbon continuera « à désarmer temporairement certains navires lorsque ceux-ci n’ont pas de perspectives commerciales pour les 3 prochains mois ».
Suite à la chute des prix du pétrole, Bourbon évalue la baisse des investissements de ses clients à 15 % pour les majors et jusqu’à 30 % pour les compagnies indépendantes.
Image : Bourbon